Pour Louis de Funès

 

Une ampoule et une palette…

« - Je ne sais ni parler ni écrire, je suis infirme en parole et empêché en pensée. C’est le contraire d’une aisance, d’une maîtrise, le contraire d’un don.

Qu’est-ce qu’un artiste ?

Quelqu’un qui doit s’autogénérer, naître lui-même, naître seul, qui doit se fabriquer l’organe qui ne lui a pas poussé.

S’il est doué, si l’artiste est doué, c’est d’un manque. S’il a reçu quelque chose, c’est quelque chose en moins. »

Valère Novarina, Entrée dans le théâtre des oreilles

 

 

onçue sous forme légère et itinérante, le spectacle se propose d’aller à la rencontre de nouveaux spectateurs et d’être joué « au plus près » Pour susciter le désir, la curiosité et donner envie de (re)découvrir le théâtre, autrement, et en parler. Cette proposition peut s’installer partout : bibliothèques, associations, établissements scolaires, entreprises, hôpitaux, Conservatoires, Universités, galeries, halls, foyers et autres recoins du théâtre. « Toute scène bien située n’a lieu nulle part, le théâtre peut se passer n’importe où hors des lieux, puisque c’est justement le lieu où ça n’a pas besoin d’avoir lieu pour être ».

 

Valère Novarina impose son œuvre par des fulgurances et par la drôlerie.

Pour Louis de Funès est une pièce où l’on entre en solitude. Il n’y a pas d’état du monde plus nu. Elle est l’exploration du corps de l’acteur où l’espace et la parole se croisent dans le foyer respiratoire. Le langage y apparaît comme une figure de la matière. La langue s’insurge et nous voilà prêt à « réentendre le langage humain comme l’entendent les roseaux, les insectes, les oiseaux, les enfants non parlants et les animaux endormis ».

Ici, les propos prêtés à Louis de Funès sont imaginaires. La figure du grand comique populaire sert à faire l’éloge de l’acteur. Essai de théâtre en forme de chant d’amour, c’est aussi un manifeste où s’expose une joyeuse colère contre un « théâtre pesant, le ralentissement général et la valse des sourds ».

 

Vidéo Vidéo 2

 

 

Au théâtre il faut savoir réentendre le langage des humains comme l’entendent les roseaux, les insectes,, les oiseaux, les enfants non parlants et les animaux endormis. Je viens ici entendre refaire une naissance. Je viens revoir ici entendre la vie cachée. Quand je vois l’acteur entrer, je me souviens que j’ai cru avoir passé toute ma vie dans une machine à être sans savoir. Si j’écarquille aujourd’hui vers lui les yeux tellement, c’est pour apercevoir non la lumière sur son corps mais toute sa parole qui tombe ; si je l’écoute avec une telle avidité, c’est pas tant pour entendre ce qu’il dit que pour écouter toute la danse qui s’en va.

 

Pour De Funès par Novarina

Pour Louis de Funès

 

 

 

Pour Louis de Funès

de Valère Novarina

 

Spectacle à installer partout.

Création au Forum

dans le cadre de « Faites le plein de sens » (Ouverture de saison)

 

 

 

 

 

Mise en scène

Philip Boulay

 

 

Conseils techniques

Abdénor Mezlef

 

Régie générale (pour Avignon)

Jean-Charles Lombard.

 

Avec

Philippe Durand

 

Coproduction

 Wor(l)ds…Cie - Le Forum/Blanc-Mesnil

Avec les soutiens du Conseil Général de la Seine Saint-Denis et de l’Action Régionale pour la Création Artistique et la Diffusion en Ile de France (Arcadi/ »Plateaux Solidaires »).

 

Remerciements

 Valère Novarina, Lola Créïs, Marie Raymond, Amin Erfani, Jean-Yves Michaux, Albertine M. Itela, et l’équipe du Point Ephémère.

 

Photographie

Giovanni Ambrosio

 

 

 

Au Blanc-Mesnil, Drancy, Aulnay sous Bois

 du 25 septembre au 6 décembre 2010

 

Institut d’Etudes Théâtrales (Censier)

Festival Nomade le 4 avril 2011

 

La Parenthèse/Festiavl d’Avignon (Off)

dans le cadre de « La Belle Scène Saint-Denis » Du 8 au 24 juillet 2011

 

Festival International de Théâtre d'Almada, Lisbonne

du 6 au 7 juillet 2012

 

La Comédie de Saint-Étienne, Centre Dramatique National

du 18 au 26 octobre 2012

 

 

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