Tabataba
Un Tabataba à Bahia.
Parrallèlement à la création dee Combate de negro et caes, autre(s) jeu(x) de langue, autre pièce, autre démarche. Spectacle court, léger et nomade à installer partout ; dans les jardins du Teatro Vilha Vella ou de La Fondation Pierre Verger ,« hors les murs », dans les cours et les ruelles des favelas, dans les cités, les parcelles, les bars, les préaux d’écoles, les universités, ou chez Carlinhos Brown. Mais aussi sous un arbre, au bord de l’eau, sur le bitume, ou dans la poussière. Conçu pour être représenté à n’importe quelle heure du jour et de la nuit ; l’après-midi, au crépuscule, à l’aube. Tabataba témoigne d’une certaine idée de l’art du théâtre. Immédiatement, s’opère « un vivre ensemble ». Les spectateurs se mélangent ; habitants du quartier, voisins-voisines, passants, curieux, associations, commerçants, prostituées, policiers, gamins après l’école, poules et chats. C’est du théâtre fait pour la scène, et la scène est la rue.
Une façon de questionner certaines logiques de relégations sociales et urbaines, celles des ghettos et de la périphérie, ou tout autre territoire offrant des formes de marginalité.
« Relation interdite entre frère et sœur », A Tarde, le 27 Août 2009, Eduarda Uzêda.
« Pour qui te prends-tu , petit merdeux, pour croire que tu peux braver la nature. Je ne te demande pas ce que tu aimes, je ne te demande pas ce dont tu as envie. Même les pierres s’accouplent entre elles, tu n’y échapperas pas. Même si tu n’en as pas envie, sors quand même ou je te donne des gifles.
Tu restes là à fumer comme une putain à l’interrogatoire. Qui t’as appris à fumer tout seul ? Un homme peut fumer dans les maquis, en buvant de la bière et en tripotant les filles, mais quelqu’un qui fume tout seul est un vicieux ; honte sur moi, on va croire que c’est moi qui t’ai rendu vicieux, on va croire que je n’ai rien su t’apprendre de la vie, on va croire que je n’ai pas rempli mes devoirs de sœur aînée. (…) »
(Maïmouna à Petit Abou )
« Maïmouna, ma sœur , tu ne vaux déjà pas grand-chose, mais bientôt tu ne vaudras pas un franc. Qui es-tu toi-même pour me dire ce que je dois faire, qui je dois frotter et autour de quoi je dois tourner ? Tu es vieille et tu n’es pas mariée (…) Bientôt tu seras tellement usée par les rues de Tabataba qu’aucun homme raisonnable ne voudra même de toi. »
(Petit Abou à Maïmouna )
Tabataba de Bernard-Marie Koltès
Première Création au Brésil
Spectacle en langue brésilienne.
Spectacle « Hors les Murs » à installer partout
Mise en scène
Traduction : Angela Leite Lopes
Distribution : Mariana Freire (Maïmouna), Elmir Mateus Pereira d’Almeida Silva (Petit Abou)
Scénographie : Jean-Christophe Lanquetin
Assistant(e) : Alda Valeria Garcia da Silva
Partenaires :
Une coproduction Wor(l)ds…Cie, Alliance Fançaise de Salvador de Bahia, Oficina de Cultura. Avec les soutiens de Culturesfrance, Secrétariat à la culture de l’Etat de Bahia, dans le cadre l’Année de la France au Brésil, França.Br 2009.
Remerciements à Carlinhos Brown
Alliance Française de Salvador de Bahia - 1er août 2009
Praça Sao Braz /Plataforma - 6 août 2009
Praça 9 de otubre /Candeal - 12 août 2009
Escola de Teatro da UFBA /Canela - 13 août 2009
Cine-Teatro Solar Boa Vista /Engenho velho de brotas - 21 août 2009
Teatro Vila Velha/Passeo publico - 22 août 2009
Senhor do Bonfim – 2 et 3 octobre 2009
Paulo Afonso – 9 et 10 octobre 2009
Belém – 7 et 6 novembre 2009, Sao Paola, - 8 novembre 2009 (dans le cadre de la Semaine Koltès organisée au Sesc)
Florianopolis - les 17 et 18 novembre 2009.
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